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Deuxième essai
4 janvier 2005

Parce ce qu'il fallait que ça sorte

Pour le nouvel an, j'avais plusieurs propositions. Chez des potes à moi, là où mon frangin est allé, chez mes potes que je connais depuis un peu plus de 10ans maintenant et j'avais quelques autres propositions avec des gens qui ne faisaient rien.

J'me suis dit que j'allais suivre mon frangin, et que je ferais la fête avec nos amis communs. Mais mon "meilleur" ami m'a légèrement forcé la main pour que je l'accompagne lui et d'autres potes à une soirée chez quelqu'un que je ne connaissais pas. 15€. Ca fait bien mal au cul. Bref, j'y suis allée, me laissant faire par ses menaces. Je pense que j'ai passé la pire soirée de nouvel an de toute ma vie.

On a très bien mangé. Le type chez qui nous étions était assez sympa. J'ai pas regretté mes 15€. Et puis ils ont commencé à foutre leurs musiques de merde, ce qui, à mon grand regret, m'a obligé à me vautrer dans le fauteuil et à siroter mon punch. (Non, mais vous me voyez danser sur "j'ai la quequette qui colle"?) Et de fil en aiguille, j'ai commencé à me faire chier. Mais alors... CHIER! Et l'envie de partir m'a saisi. En plus, j'ai assez mal aux dents en ce moment, et là c'était insoutenable. Je me préparais donc mentalement à dire à mes potes que j'allais m'en aller. Le problème, c'est que quand je leur dis ce genre de chose c'est limite s'ils ne m'obligent pas à faire ce que EUX ils ont envie. Et alors que je me motivais mentalement, mon "meilleur" pote et sa copine me sont tombés dessus, écrasant littéralement mon verre de punch contre mes fringues toutes neuves. Vous imaginez ma "bonne humeur".

C'est à ce moment que me barrer était devenu l'ultime solution. Je me suis donc levée, je suis allée éponger tout le punch que j'avais sur moi, et je suis allée prendre mes affaires, pleurant de rage. Et là, la copine de mon "meilleur" pote m'a couru après, complètement bourrée, pour me rattraper. J'ai essayé de lui expliquer que j'avais vraiment pas envie de l'entendre, avec sa petite gueule de conne, et que partir était la meilleure solution pour tout le monde. Mais non, mademoiselle a commencé à HURLER que je me devais de rester parce qu'il était 23h50, et qu'on était quand même là pour fêter le nouvel an. Bah oui, c'est bien connu, quand quelqu'un pleure, il faut lui hurler dessus pour qu'il s'arrête. *Pauvre conne*

En gros, je n'avais absolument pas le choix.

Je suis donc remontée, voyant ma "meilleure" amie pleurer pour on-ne-sait-quelle-raison. Elle m'a dit qu'elle tenait à moi et qu'elle voulait pas que je parte. Je suis donc allée la serrer dans mes bras pour qu'elle arrête de chialer, et j'ai attendu les 12 coups de minuit en pleurant dans le jardin d'un type que je ne connaissais même pas.

A 00h10, j'étais partie.

Le truc, c'est quand je suis avec eux, je me sens mal. Alors pourquoi me sentir mal quand je peux me sentir bien?

Mes "amis", ça me fait mal au coeur, mais adieu.

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